La mise en oeuvre du droit international humanitaire par les états musulmans : contribution à l'étude de la compatibilité entre DIH et droit musulman
Auteur / Autrice : | Afissou Bakary |
Direction : | Anne-Sophie Millet-Devalle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit international public |
Date : | Soutenance le 17/12/2014 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupement d'études et de recherches sur les évolutions du droit international et comparé (Nice ; ....-2015) - Groupement d'études et de recherches sur les évolutions du droit international et comparé / GEREDIC |
Jury : | Président / Présidente : Louis Balmond |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Sophie Millet-Devalle, Louis Balmond, Philippe Lagrange, Mohammed Amin Al-Midani | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Lagrange, Mohammed Amin Al-Midani |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’étude comparative des normes du droit islamique et du DIH révèle de nombreux points de convergences aussi bien en ce qui concerne le droit de La Haye que le droit de Genève. De plus, les Etats musulmans membres de l’OCI qui sont tous parties aux conventions de Genève de 1949 et en majorité aux PA de 1977, sont impliqués dans les actions de mise en œuvre du DIH initiées ou dirigées par le CICR, que ces actions relèvent de l’article 1 commun des Conventions de Genève ou du contrôle a priori et/ou a posteriori de la mise en œuvre du DIH. En outre, ces Etats ont adopté des textes favorisant l’application conjointe des droits de l’homme et du DIH tels que la Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam de 1990. La contribution des Etats musulmans concerne les mécanismes de mise en œuvre en période de paix et de conflits armés et se matérialise aussi bien par la coopération interétatique qu’à travers celle avec les ONG et notamment le CICR. Bien que le concept de jihad puisse soulever des difficultés, les motifs politiques, davantage que religieux, expliquent certaines réticences des Etats musulmans en matière de mise en œuvre du DIH.