Les droits de la défense devant la Cour Pénale Internationale
Auteur / Autrice : | Maria Stefania Cataleta |
Direction : | Anne-Sophie Millet-Devalle, Leopoldo Nuti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 19/12/2014 |
Etablissement(s) : | Nice en cotutelle avec Università degli studi Roma Tre |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupement d'études et de recherches sur les évolutions du droit international et comparé (Nice ; ....-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Christophe Martin |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Sophie Millet-Devalle, Leopoldo Nuti, Jean-Christophe Martin, Maurizio Arcari, Beatrice Bonafé | |
Rapporteur / Rapporteuse : Maurizio Arcari, Beatrice Bonafé |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Dans le cadre du procès pénal, un minimum de garanties doivent être accordées à chaque accusé. La justice pénale internationale n’est pas exempte de cette prescription, qui est également valable pour les individus accusés des crimes les plus affreux contre le genre humain, comme les crimes de compétence de la Cour pénale internationale. L’année 1998, année de la signature à Rome du Statut de la Cour pénale internationale, a marqué une étape définitive dans le processus de codification du D.I.P.. Le statut se fonde sur des valeurs communes propres à la communauté des Etats signataires, qui ont formellement introduits en droit international l’élément de la sanction et de la responsabilité pénale individuelle, sans toutefois négliger l’élément de la réglementation procédurale qui conduit à la sanction pénale à travers le respect des droits de la défense. Le Statut de la C.P.I. représente l’enveloppe normative formelle qui contient le patrimoine de droits inhérents à l’individu et, en même temps, le texte normatif de garantie sur lequel se fonde le consensus de la communauté des Etats en ce qui concerne la nécessité de combattre l’impunité selon les règles démocratiques du vivre social et de juger et punir selon les règles propres à l’état de droit universellement reconnues.