Le divorce pour discorde en droit marocain sous le nouveau code de la famille
Auteur / Autrice : | Rabia Boussahmain |
Direction : | Jean-François Brégi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences juridiques |
Date : | Soutenance le 29/03/2014 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe de recherche sur les mutations de l'Europe et de ses sociétés (Nice) - ERMES |
Jury : | Président / Présidente : Michel Bottin |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Brégi, Michel Bottin, Jean-Yves Coppolani, Laurent Reverso | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Yves Coppolani, Laurent Reverso |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le rétablissement de l’égalité rompue entre les époux était l’une des questions épineuses qui ont motivé les différentes réclamations des réformes du droit de la famille au Maroc.La nouvelle voie de divorce pour discorde s’inscrit dans cette logique qui est d’octroyer à la femme le droit de se libérer du lien de mariage sans qu’elle ait besoin d’établir aucun motif, tout comme le droit du mari à la répudiation.La procédure de discorde, d’origine purement religieuse, est appelée à assurer une double fonction, d’une part, répondre à la question du référentiel religieux, d’autre part, rétablir l’égalité entre les sexes lors de la rupture du lien conjugal. Mais la réglementation législative de cette institution cache un consensus entre les deux courants : conservateur traditionaliste et celui favorable à la promotion des droits de la femme, ce qui ne manque de se répercuter sur la pratique jurisprudentielle et l’appréhension doctrinale de la procédure de divorce et menace l’existence même des motifs classiques de divorce voire de la répudiation.