Combler le fossé entre les mondes sociaux et numériques : modélisation de systèmes et évaluation de la confiance
Auteur / Autrice : | Nagham Alhadad |
Direction : | Philippe Lamarre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Végétal-Environnement-Nutrition-Agro-Alimentaire-Mer (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Molli |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Molli, Marie-Christine Rousset, Bruno Defude | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Christine Rousset, Bruno Defude |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Aujourd’hui, les systèmes numériques sont interconnectés au travers d’architectures complexes. Les participants à ces systèmes réalisent activités telles que communiquer ou partager des données. Humains, matériels et logiciels sont impliqués dans ces activités, de sorte qu’un système peut être décrit comme la représentation de deux mondes, le monde social et le monde numérique et leurs relations. L’évaluation de ces systèmes est limitée aux aspects techniques. Aujourd’hui, la confiance envers les est devenue un facteur important dans les procédures d’évaluation. Dans ce contexte, nous soulevons deux questions : comment formaliser les entités composant un système ainsi que leurs relations pour une activité particulière ? et comment évaluer la confiance envers un système pour cette activité ? Nos contributions sont divisées en deux parties. La première partie propose un métamodèle formel, nommé SocioPath, qui permet de modéliser un système avec les entités du monde social et numérique et leurs relations. La deuxième partie consiste à évaluer la confiance des utilisateurs envers les systèmes qu’ils utilisent pour une activité donnée. Nous proposons une approche, nommé SocioTrust permettant de calculer le niveau de confiance, qui utilise la théorie des probabilités. Puis nous proposons une seconde approche, sous le nom de SubjectiveTrust, pour prendre en compte l’incertitude dans les valeurs de confiance, cette approche se basant sur la logique subjective.