Le dispositif posthumain comme vanité contemporaine
Auteur / Autrice : | Antoine Verdier |
Direction : | Valérie Arrault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques |
Date : | Soutenance le 19/11/2014 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Représenter inventer la réalité du romantisme au XXIe siècle (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Lambert |
Examinateurs / Examinatrices : Luce Barlangue | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Vandecasteele |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La figure de l’homme a traversé l’histoire de la représentation, mais les valeurs signifiantes du mondecontemporain ne sont plus compatibles avec les conditions d’une histoire de l’idéal humain classique. Eneffet , face à l’évidence des changements induits par les avancées technologiques, nano et biotechnologiques,numériques, cognitives et génétiques, l’apparition d’une humanité augmentée semble irréversible. Entrel’angoisse d’un avenir profondément détérioré par les assauts d’un ultra libéralisme et le messianisme destechnoprohètes , l’expression d’un corps autre, « posthumain », conjugue émancipation narcissique, recherchescientifique, et hybridation corporelle. Le dispositif posthumain, qui émerge comme une des manifestations de«l’esprit du temps » dominant, peut se comprendre comme une « Vanité contemporaine ». Ce dispositif entenddépasser l’humain, construire un nouvel imaginaire, et chemin faisant, inventer une nouvelle représentationfigurative de l’individu.Dans le champ des arts plastiques, « le dispositif posthumain » donne lieu à de multiples expressionsqui en soulignent les incohérences, et surtout dénoncent certains déterminismes scientifiques. Conscient del’importance de ces enjeux scientifiques, culturels et idéologiques et souhaitant demeurer dans la logiqueinterrogative qui définit le champ des arts plastiques,