Thèse soutenue

Paolo Portoghesi et la voie post-moderne : le débat architectural dans l’Italie de la seconde moitié du XXe siècle

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Auteur / Autrice : Benjamin Chavardès
Direction : Alix Audurier-Cros
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : ARCHITECTURE spécialité Aménagement de l'Espace
Date : Soutenance le 28/11/2014
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Acteurs, ressources et territoires dans le développement (Montpellier ; Perpignan)
Jury : Président / Présidente : Cristiana Mazzoni
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Cohen, Jean-François Pinchon
Rapporteurs / Rapporteuses : Claudia Conforti, Philippe Dufieux

Résumé

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A la chute du régime fasciste, l'Italie entre dans une reconstruction matérielle mais également idéologique et culturelle. En architecture, cette entreprise se traduit par des débats sur le lien à la tradition, le dialogue entre histoire et pratique du projet architectural et sur le rapport renouvellé entre l'édifice et la ville. Dans ce contexte, le post-modernisme trouve, à l'occasion de la première Biennale d'architecture de Venise, le territoire propice à son expression. Ce renouvellement intellectuel de la discipline est analysé à travers une trajectoire particulière : celle de Paolo Portoghesi. Cet architecte occupe tout au long de sa carrière des positions prépondérantes au sein de la discipline, dans l'enseignement, la recherche, la presse, l'édition et la pratique.La thèse a pour objectif de mettre en évidence à travers les discours et l'œuvre de cet architecte et les témoignages de ses contemporains, le rôle qu'il a joué dans l'histoire de la seconde moitié du XXe siècle. Après avoir étudier sa production en tant qu'historien de l'architecture, spécialiste du baroque romain (chapitre 1), l'étude démontre comment ces travaux sont utilisés dans la conception architecturale, faisant de lui un représentant de la critique opératoire (chapitre 2). L'étude de son action en tant qu'enseignant, directeur de publication et président de la Biennale de Venise permet de la positionner au sein de l'école romaine d'architecture (chapitre 3) et comme l'un des personnages centraux du post-modernisme en Europe (chapitre 4). Enfin, son parcours permet d'illustrer la transition qui s'opère entre une volonté d'adéquation avec l'esprit du temps pour une théorie de l'esprit du lieu, d'abord à travers la conception de la ville contemporaine (chapitre 5), puis à travers l'énoncé du concept de géoarchitecture.