Auteur / Autrice : | Caroline Vagnot |
Direction : | Denis Brouillet, Rémy Versace |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | PSYCHOLOGIE spécialité Psychologie cognitive |
Date : | Soutenance le 12/12/2014 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Epsylon (Montpellier) - Dynamique des capacités humaines et des conduites de santé / EPSYLON |
Jury : | Président / Présidente : Yann Coello |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Brouillet, Stéphane Rousset, Lionel Brunel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Guillaume |
Mots clés
Résumé
Ce travail de thèse, s'inscrit dans une vision où la mémoire est considérée comme un système unique conservant l'ensemble de nos expériences vécues sous forme de traces multidimensionnelles, c'est-à-dire reflétant les propriétés sensori-motrices de nos expériences passées. De plus, dans cette perspective, les connaissances ne sont pas récupérées en mémoire (i.e. mémoire de contenu) mais émergent de l'interaction entre la situation actuelle et les traces de situations passées (i.e. mémoire des processus). Cette émergence des connaissances est le produit de la dynamique de mécanismes d'activation et d'intégration (modèle Act-In, Versace et al, 2014). Notre objectif était d'étudier l'influence de cette dynamique sur l'efficacité d'une activité discriminante, c'est-à-dire sur notre capacité à distinguer une connaissance d'une autre connaissance (e.g. rappel, reconnaissance). Nous avons alors réalisé deux séries d'expériences, afin de montrer que cette efficacité dépend à la fois des caractéristiques de la trace (i.e. distinctivité de la trace) et de celles de la situation (i.e. similarité entre les indices de récupération et les traces). Dans un premier temps, nous avons choisi de manipuler la distinctivité de la trace par le biais d'un paradigme d'isolation. Dans un deuxième temps nous nous sommes centrés sur la similarité motrice entre la situation de récupération et les traces d'expériences passées. La difficulté à observer des différences significatives (1ère série d'expériences) et l'originalité de certains résultats (2ème série d'expériences) tendent à confirmer l'idée d'une mémoire permettant la construction d'un comportement en réponse à une situation donnée.