Thèse soutenue

Poésie mystique et plaisir spirituel : les Odes mystiques de Rûmî et l’Épithalame de Jean de Saint-Samson

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Auteur / Autrice : Somayeh Kamranian
Direction : Christian Belin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française et comparée
Date : Soutenance le 03/11/2014
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche sur la Renaissance, l'âge classique et les Lumières (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Jean-Daniel Causse
Rapporteurs / Rapporteuses : François Trémolières, Ève Feuillebois-Pierunek

Mots clés

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Résumé

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L'expérience mystique n'est pas étrangère à la notion de plaisir spirituel. Mais quels sont lesmodes d'expression littéraire de ce plaisir à travers la diversité des écoles et des traditionsmystiques? On se propose, dans ce travail, d'interroger deux moments particulièrement richeset intenses dans l'histoire de la mystique universelle : la poésie mystique persane du XIIIesiècle, et la littérature spirituelle française du premier XVIIe siècle. Le corpus comprend unouvrage majeur de la poésie mystique persan, lu dans la langue originelle : le Dîvân de Djalalod-dîn Rûmî et une oeuvre emblématique de la mystique française: l'Épithalame de Jean deSaint-Samson. Bien qu'appartenant à des époques et à des sphères culturelles profondémentdifférentes, ces textes présentent des caractéristiques communes qu'il s'agira d'analyser, tantsur le plan de l'écriture que sur celui de la spiritualité. L’imaginaire du corps, en particulier,comme aussi le symbolisme métaphorique feront l'objet d'une enquête spécifique. Cette étudecomparative permettra d'élucider les courants souterrains d'un langage mystique qui s'inscritcertes dans telle ou telle tradition spirituelle, mais qui ignore, paradoxalement, les frontièresusuelles de l'orthodoxie confessionnelle.