Le Rapport isotopique de l'hydrogène dans le système solaire interne : à la recherche des sources physico-chimiques de l'eau planétaire
Auteur / Autrice : | Alice Stephant |
Direction : | François Robert, Laurent Remusat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géochimie/Cosmochimie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Francis Albarède |
Examinateurs / Examinatrices : Evelyn Füri | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mathieu Roskosz, Guy Libourel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les modèles dynamiques actuels de formation du Système Solaire et les modèles géochimiques s'accordent sur une probable origine chondritique de l'eau terrestre. En effet, les météorites primitives, appelées chondrites, ont subi un phénomène d'altération aqueuse sur leurs corps parents. De même, ces météorites sont une des sources envisagées à la présence d'eau dans les minéraux lunaires. Cette thèse s'appuie sur des mesures nanoSIMS des rapports isotopiques de l'hydrogène et des teneurs en eau dans la chondrite carbonée Paris et les échantillons de sols lunaires provenant d'Apollo 16 et 17. Les chondres de la météorite Paris semblent avoir enregistré une source d'eau distincte à l'eau d'altération du corps parent. En ce qui concerne la Lune, l'eau contenue dans les sols est majoritairement formée par l'implantation de l'hydrogène du vent solaire.