Thèse soutenue

Le verre et l’art contemporain : l’exemple de la production italienne. Essai de contribution à l’étude des arts du verre.- Essai de contribution à l’étude des arts du verre.

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Auteur / Autrice : Guillaume Serraille
Direction : François Fossier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 14/03/2014
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Lyon ; 2003-....)
Jury : Président / Présidente : Rémi Labrusse
Examinateurs / Examinatrices : Bettina Tchumi, Christophe Bardin

Résumé

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L’identification et la définition des acteurs du verre italien actuel est complexe dans la mesure où leur situation est paradoxale : ils sont à la fois emblématiques et relativement absents dans l’art du verre « libre » actuel. Ce « mouvement » qui prit son essor dans le courant des années soixante aux États-Unis expérimenta à la fois de nouvelles pratiques et formes sculpturales, ainsi que des structures plus petites et plus souples que le traditionnel atelier-manufacture. En outre, cette révolution du Studio Glass Movement se produit aux prémices d’une postmodernité durant laquelle les arts sont eux aussi en pleine mutation, ce qui rend d’autant plus épineuse l’étude des relations qu’entretiennent l’industrie ou l’artisanat du verre avec les arts.Une première partie intitulée « Environnement et histoire, la question du modèle » constitue une approche historique suivant un fil chronologique. Elle décrit les évolutions techniques du verre ainsi que les développements particuliers à Venise et Murano. Elle permet en outre de caractériser les différents acteurs : manufactures et maestri, artisans, designers et plasticiens.La deuxième partie est consacrée aux œuvres et artefacts, leurs environnements économiques et matériels. Le propos se porte d’abord sur l’évolution des différentes productions (objets usuels, sculptures, etc.) d’un point de vue typologique et stylistique. Leur réception critique est étudiée, ainsi que leurs modes de diffusion depuis les boutiques de souvenirs à Venise jusqu’aux grandes expositions, qu’elles soient spécialisées ou non.La troisième et dernière partie (« Ontologie du verre : principes esthétiques et exigences métaphysiques ») interroge la place de l’artisanat et de la tradition du verre dans la postmodernité. Elle pose la question du matériau et de ses pratiques d’un point de vue esthétique et phénoménologique, ce qui renvoie aux conditions et moyens de sa fabrication.