Auteur / Autrice : | Francois-René Favreau |
Direction : | Hervé Fritz, Olivier Pays, Anne Goldizen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Écologie |
Date : | Soutenance le 10/07/2014 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 en cotutelle avec University of Queensland |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive - Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Allainé |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Loison, Craig Edwin Franklin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Odile Petit, Clare McArthur |
Mots clés
Résumé
Afin d'accroître leur survie et leur succès reproducteur, les espèces proies tentent de maximiser leur apport énergétique tout en évitant la prédation, induisant un compromis entre acquisition des ressources alimentaires et détection des prédateurs. Cependant, les ajustements comportementaux des herbivores impliqués dans ce compromis peuvent être influencés par de nombreux paramètres environnementaux, sociaux et individuels et varier entre individus d'une population. Ce travail de thèse a pour objectif de mieux comprendre comment les herbivores proies ajustent leur compromis entre vigilance et approvisionnement en fonction du risque de prédation, du contexte social et de la disponibilité des ressources ; ainsi que d'étudier si ces ajustements varient entre individus. Basées sur l'étude de femelles kangourous gris de l'Est (Macropus giganteus) et de femelles impala (Aepyceros melampus), j'ai tout d'abord observé que bien que de nombreux facteurs influençaient la vigilance et l'approvisionnement à court terme, ces comportements étaient principalement influencés par la variation de la ressource à long terme. Ensuite, j'ai démontré que les variations de contextes écologiques et sociaux tels que le risque de prédation, la ressource alimentaire et la compétition induisaient des réponses comportementales différentes au regard de ce compromis, ainsi que sur la fonction et le coût de la vigilance. Enfin, j'ai observé l'existence de variations entre individus, plus ou moins exprimées dans différentes conditions. Il apparaît que les animaux régulent leur activité de vigilance afin de maximiser l'acquisition de ressources, ou d'informations sociales, tout en assurant leur sécurité