Le bilinguisme dans les intéractions verbales des familles Gabonnaise à Libreville : la cas de trois familles fang
Auteur / Autrice : | Marie-Thérèse Ngningone Meviane |
Direction : | Laurent Perrin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 06/12/2014 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Médiations (Lorraine) |
Jury : | Président / Présidente : Marinette Matthey |
Examinateurs / Examinatrices : Mohammed Kara | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Louis Chiss |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Libreville capitale du Gabon est une ville cosmopolite comme toutes les villes africaines. De nombreuses langues se partagent un même espace donné. Toutefois, deux langues se démarquent : le français, la langue officielle du pays et le fang, la langue ethnique de nos familles gabonaises. Elles parlent ces deux langues, donc bilingues, même si ces deux codes linguistiques sont maîtrisés différemment ; ce qui a pour effet des situations d’exolinguisme dans leurs interactions verbales familiales. Les enfants ayant une compétence plus grande que leurs parents, ils joueront le rôle de « locuteur fort », tout en préservant la « face » de leurs parents. Notre thèse se propose par cette étude microsociolinguistique, d’analyser l’utilisation de deux codes linguistiques par un groupe qui revendique une identité forte, de voir comment elle se traduit précisément chez ces familles gabonaises et de ressortir les représentations et les attitudes vis-à-vis de ces deux langues.