Auteur / Autrice : | Myriam Bergeron-Maguire |
Direction : | Yan Greub, André Thibault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 04/12/2014 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Analyse et traitement informatique de la langue française (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Chambon |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Duval, Claude Poirier |
Mots clés
Résumé
La description de la variation diatopique du français durant la période classique s’est appuyée au cours des dernières années sur des données empruntées à la littérature, à la lexicographie, à la glossairistique régionale et aux variétés de français expatriées. Si ces types de sources ont bel et bien permis des avancées qualitatives en la matière – nous y puisons nous-même abondamment dans ce travail –, les variétés diatopiques et diastratiques du français de cette période restent néanmoins encore très partiellement décrites. Or, un autre type de sources, que nous examinons dans ce travail et qui n’a été que très peu exploité à ce jour, mériterait que l’on s’y attarde : les documents non littéraires de nature privée.Faute d’éditions de textes dignes de ce nom et peut-être, en raison de la masse considérable que représentent les archives de cette époque, la recherche n’a en effet à peu près pas pris en compte ce type de documentation.Notre travail, dont l’objet est le français en Haute-Normandie aux 17e et 18e siècles, s’appuie sur un corpus original constitué de comptes, de registres, de correspondances et de procès-verbaux inédits. Nous nous sommes intéressée plus particulièrement aux éléments constitutifs de cet état de langue qui connaissent une restriction sur l’un et/ou l’autre des axes diatopique et diastratique de la variation.