La traduction de la métaphore en poésie : ses difficultés et son évaluation
Auteur / Autrice : | Sara Ben Larbi |
Direction : | Guy Achard-Bayle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 04/12/2014 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Médiations (Lorraine) |
Jury : | Président / Présidente : Maryvonne Hutchins-Boisseau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous entreprenons la traduction de la métaphore procédant à l’analyse d’un corpus à trois codes linguistiques l’anglais, l’arabe et le français, différents par leur système et leur usage linguistique. Dans quelle mesure la métaphore a-t-elle été traduite sans être défigurée ? Nous avons analysé la métaphore dans une étude comparée de l’anglais au français du poète Thomas Stearns Eliot vers Pierre Leyris dans La Terre vaine, Mercredi des cendres, et de l’arabe au français du poète Mahmoud Darwich vers le traducteur Elias Sanbar dans Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? Ne t’excuse pas et Comme des Fleurs d’amandier ou plus loin. Toutefois, notre thèse s’articule autour de trois parties : la première repense la métaphore en évaluant ses définitions en langue, en grammaire traditionnelle, en rhétorique et en définissant ses caractéristiques en linguistique, la deuxième, afin de pallier les difficultés de traduire la métaphore en poésie, nous avons posé le postulat de reclasser les six types de métaphores en deux : commune et particulière, la troisième aboutit aux stratégies. Traduire la métaphore est interrogé à l’aune de la linguistique contrastive et de traduction: l’échantillon, composé de 30 obstacles, montre que les traducteurs Leyris et Sanbar partagent les mêmes problèmes : l’ordre lexico-sémantique, le lexique inapproprié ou la création d’une nouvelle unité lexicale et l’approche de traduction de la métaphore prouve que les traducteurs recourent à trois stratégies : la traduction par un même référent, par un différent référent et la conversion. Lançons la question cruciale : la métaphore commune traduisible de l’anglais au français serait-elle modélisable ?