Étude du devenir de l'azote dérivé des litières dans le sol et dans l'arbre sur le moyen terme dans les forêts de hêtres par traçage isotopique et modélisation
Auteur / Autrice : | Jade Salleles |
Direction : | Jacques Ranger, Bernhard Zeller |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie végétale et forestière |
Date : | Soutenance le 28/05/2014 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Biogéochimie des Écosystèmes Forestiers (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Mickaël Aubert |
Examinateurs / Examinatrices : Manuel Nicolas, Anne Poszwa, Judy Simon, Karel Van Den Meersche | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mickaël Aubert, Monique Carnol |
Mots clés
Résumé
L’azote (N) est un élément indispensable pour les végétaux mais reste limitant dans la majorité des écosystèmes forestiers. La source principale de N pour les arbres provient de la décomposition des litières. Afin d’étudier le devenir du N des litières dans l’écosystème forestier, une expérience de marquage d’une cohorte de litière enrichie en azote 15 (15N) a été mise en place dans dix hêtraies européennes. Sur le moyen terme (une décennie), les profils 15N dans le sol montrent une faible incorporation du marqueur en profondeur (>10cm). Dans les feuilles, la dynamique d’incorporation du 15N par l’arbre témoigne de la mise à disposition du N des litières puis de sa stabilisation dans les agrégats du sol. L’utilisation du N dérivé des litières par l’arbre dépend des besoins en N des arbres mais aussi du type d’humus. Les arbres sous moder sont capable d’utiliser le N dérivé des litières directement depuis l’horizon organique. Environ 25 % des besoins totaux en N de l’arbre sont couverts par la réallocation du N, et 75 % sont issus du prélèvement du N dans le sol.