Thèse soutenue

traitement des effluents hospitaliers : amélioration des filières de traitement et impacts sur les biomasses épuratoires

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Mousaab Alrhmoun
Direction : Christophe DagotMagali Casellas-Français
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Eau, Sol, Environnement
Date : Soutenance le 29/10/2014
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'environnement Gay Lussac (La Rochelle ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupement de Recherche Eau, Sol, Environnement (2008-2017)
Jury : Président / Présidente : Michel Baudu
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Dagot, Magali Casellas-Français, Julien Laurent
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Roche, Marie-Noëlle Pons

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Cette recherche porte sur l’élimination des micropolluants pharmaceutiques des effluents hospitaliers par des procédés biologiques classiques (boue activée) et membranaire. Il est montré que les systèmes à membrane, externe ou immergée, permettent un meilleur traitement, ou une meilleure rétention, de plus de 50% des molécules pharmaceutiques mesurés. Afin d’améliorer l’efficacité des procédés membranaires, des supports bactériens ont été ajoutés dans le bassin biologique permettant de diminuer considérablement le colmatage. Il est montré qu’une des conséquences de la présence de ce garnissage est une diminution globale des EPS produits, donc du colmatage membranaire, et de la rétention des molécules pharmaceutiques,. Afin d’augmenter encore l’efficacité du procédé, du charbon actif en poudre ou en grain a été ajouté avant la filtration (CAP) ou en sortie de filtration (CAG), permettant une élimination quasi complète des molécules mesurées. La qualité des biomasses épuratrices a été suivie par microscopie confocale avec marquage fluorescent des exopolymères et de la viabilité cellulaire. Il est montré que les effluents hospitaliers modifient la structure des flocs et des biofilms, leur composition biochimique, avec une augmentation des concentrations en protéines extracellulaires, et la répartition des populations caractérisées par métagénomique.