Thèse soutenue

Identification précoce de bactéries et étude des mécanismes de résistance aux antibiotiques par analyses protéomiques en spectrométrie de masse

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Chloé Bardet
Direction : Marie-Cécile Ploy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie,Santé
Date : Soutenance le 05/12/2014
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale biologie-santé - Bio-santé (Limoges ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Anti-infectieux : supports moléculaires des résistances et innovations thérapeutiques (Limoges)
Jury : Président / Présidente : Jacques Schrenzel
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Cécile Ploy, Jacques Schrenzel, René Courcol, Charles Pineau, Bruno François, Jérôme Lemoine, Tanguy Fortin
Rapporteurs / Rapporteuses : René Courcol, Charles Pineau

Résumé

FR  |  
EN

En infectiologie, comme en cancérologie, la médecine personnalisée se développe. Ainsi, les traitements antibiotiques probabilistes cèdent leur place à des traitements adaptés aux pathologies et aux patients. En plus des risques d’échecs liés à une thérapie non adaptée, le traitement probabiliste d’une infection est associé à l’augmentation des résistances acquises chez les bactéries. Cependant, cette orientation nécessite de disposer de tests compagnons, c’est-à-dire des tests diagnostiques sensibles et spécifiques pouvant précocement identifier les bactéries et les marqueurs de résistance à partir des liquides biologiques. A côté des méthodes moléculaires largement développées mais ayant des limites de multiplexage, les techniques protéomiques ont récemment été intégrées dans le diagnostic en infectiologie. Ce travail de thèse a consisté à développer des méthodes de spéctrométrie de masse et à les appliquer à la détection de pathogènes et de marqueurs de résistance. Ce travail s’est focalisé sur trois applications : 1) l’identification, la caractérisation et la quantification précoce de micro-organismes dans des échantillons primaires (aspirats endotrachéaux (AET)) de patients atteints de pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (PAVM), 2) la détection d’éléments génétiques de la résistance aux antibiotiques : les intégrons, 3) la détection de phénotypes de résistance aux antibiotiques chez Staphylococcus aureus.