Le mélange de la réalité et de la fiction dans trois romans de Marguerite Andersen : De mémoire de femme, Parallèles et Le figuier sur le toit
Auteur / Autrice : | Qi Feng |
Direction : | Claude Filteau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres modernes |
Date : | Soutenance le 15/12/2014 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Éducation et Diversités en Espaces Francophones |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Levet |
Rapporteur / Rapporteuse : Anthony Soron, Thanh-Vân Ton-That |
Résumé
Dans cette étude, on s’est concentré sur trois oeuvres de Marguerite Andersen, qui s'écrivent autour d’un thème : le mélange de la réalité et de la fiction. Donc, le but de cette thèse repose sur une étude de l'écriture autofictionnelle, qui se rattache étroitement à la quête identitaire du personnage. Et tout cela renvoie bien à la motivation de l’écriture de l’auteure : d’un côté, elle partage ses témoignages personnels avec celui qui vit aussi dans un contexte multiculturel, de telle manière que son écriture participe d’une pédagogie. De l’autre, elle parle au nom d’une femme écrivaine, de façon à contribuer à la lutte de la femme pour un avenir plus lumineux dans la société. Ainsi, la thèse comporte une première partie consacrée à la construction de l’identité entre le personnage, la narratrice et l’auteure, la deuxième analyse l’écriture du temps et de l’espace, et la troisième est composée de trois chapitres, portant respectivement sur l’hétérogénéité narrative dans les trois oeuvres. A travers des analyses de la modalité narrative exploitée par l’auteure dans chaque oeuvre, dans la conclusion, on dégage dans les trois oeuvres la cohérence, qui donne à réfléchir sur des thèmes constants et le mécanisme exploré par l’auteure dans d’autres oeuvres, et qui renvoie à la contribution de l’écriture andersenienne à l’écriture au féminin, à la littérature francophone.