Le socratisme en Chine et la recherche comparative entre la philosophie morale de Socrate et celle de Confucius
Auteur / Autrice : | Zhaoyuan Qi |
Direction : | Jean-Pierre Levet, Sishe Hu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures anciennes |
Date : | Soutenance le 05/11/2014 |
Etablissement(s) : | Limoges en cotutelle avec Université des études internationales de Xi'an |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces Humains et Interactions Culturelles |
Jury : | Président / Présidente : Bernadette Morin |
Examinateurs / Examinatrices : Lucienne Deschamps, Yves Liébert, Ping Zhang | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Skoda, Micheline Decorps, Zhongyi Shi |
Résumé
Cette thèse a pour objectif de s'intéresser aux deux questions suivantes : le socratisme en Chine depuis le tournant du XXe siècle et la comparaison entre la philosophie morale de Socrate et celle de Confucius. Nous entamons notre étude en exposant d'abord laconiquement les échanges sino-occidentaux dont le socratisme en Chine fait partie. Dans les chapitres suivants de la première partie, nous étudions systématiquement quatre aspects de ce problème sous un angle historique : l'introduction, la traduction, la réception et l'influence parmi lesquelles la dernière joue un rôle primordial. Ensuite, nous faisons une recherche comparative sur les philosophies morales de ces deux maîtres, surtout sur les notions clefs de leurs doctrines : le Bien et le ren. Après avoir présenté les contextes historiques où sont nés le socratisme et le confucianisme, nous explorons de manière approfondie l'essence et le point de départ de leur philosophie morale ainsi que la voie pour accéder à l'humanité. De ce que nous analysons, on peut déduire que ce sont l'humanité et la vertu que Socrate et Confucius s'efforcent de poursuivre pendant toute leur vie.