Etude de la qualité de vie chez les adolescents obèses : apports de la Théorie de l'Autodétermination
Auteur / Autrice : | Marie Buttitta |
Direction : | Alain Guerrien, Amélie Rousseau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 03/07/2014 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Cousson-Gélie |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Guerrien, Amélie Rousseau, Florence Cousson-Gélie, Bernadette Rogé, Roger Fontaine, Pascale Gronnier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bernadette Rogé, Roger Fontaine |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Objectif : L’objectif de cette thèse était de contribuer à une meilleure compréhension de la qualité de vie chez les adolescents obèses. Nous avons pris appui sur la Théorie de l’Autodétermination (TAD, Ryan & Deci, 2000) selon laquelle le degré de satisfaction des besoins d’autodétermination, de compétence et d’affiliation sociale est déterminant pour le bien-être et en avons exploré les apports dans la compréhension de la qualité de vie chez les adolescents obèses. Méthode : Dans une première étude, les liens entre la qualité de vie et le degré de satisfaction de ces besoins ont été explorés chez 232 adolescents tout-venant. Ces liens ont été spécifiquement étudiés chez 76 adolescents obèses dans une seconde étude. Dans une troisième étude, nous avons exploré auprès de 70 adolescents obèses le rôle du soutien à la satisfaction des besoins de la part de leurs parents et de leurs enseignants dans les liens entre la stigmatisation de l’obésité et l’altération de la qualité de vie chez ces adolescents.Résultats : Une bonne satisfaction des besoins d’autodétermination, de compétence et d’affiliation sociale prédit une bonne qualité de vie et une détresse psychologique faible chez les adolescents obèses et tout-venant. Un bon soutien des parents et des enseignants à la satisfaction de ces besoins peut réduire l’altération de la qualité de vie associée à la stigmatisation de l’obésité.Conclusion : Chez les adolescents obèses, des interventions visant à favoriser une bonne satisfaction des besoins d’autodétermination, de compétence et d’affiliation sociale pourraient permettre d’améliorer leur qualité de vie et aider à briser les cercles vicieux qui entretiennent la prise de poids.