Thèse soutenue

La dynamique des classes moyennes à Taïwan
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Auteur / Autrice : Yi-Chun Chen
Direction : Louis Chauvel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 05/12/2014
Etablissement(s) : Paris, Institut d'études politiques
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Sciences Po (Paris ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche sur les inégalités sociales (Paris)
Jury : Président / Présidente : Catherine Bidou-Zachariasen
Examinateurs / Examinatrices : Louis Chauvel, Claude Dargent, Ching-Long Lu, Julien Damon
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Bidou-Zachariasen, Claude Dargent

Mots clés

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Résumé

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Depuis les années 1950, la société taïwanaise ne cesse de progresser en économie en réduisant les écarts de revenus entre classes sociales. En effet, ce phénomène paradoxal n'est pas un fait normal par rapport aux autres modes de développement dans le monde. Des recherches ont montré qu'il existe un rapport fort entre une société riche et égalitaire et la multiplication des classes moyennes. Des recherches qui ont envisagé ce phénomène ont porté leurs fruits, en particulier dans le domaine de l'économie. Néanmoins, cela n'est pas suffisant pour expliquer la complexité de la multiplication des classes moyennes. En effet, les classes sociales sont composées de divers éléments économiques, culturels et politiques. Il conviendrait de réfléchir sur l'histoire de Taïwan et d’explorer les significations politiques, culturelles et économiques, afin de rendre compte de la dynamique et de la formation des classes moyennes à Taïwan. En premier lieu, ce projet se donne pour objectif l'étude de la trajectoire de la composition des classes moyennes à Taïwan. Ensuite, dans la deuxième partie, il analysera les dynamiques variées qui contribuent à la révolution des éléments essentiels des classes moyennes au fur et à mesure du développement de la société taïwanaise. La troisième partie a pour but d'examiner "la crise des classes moyennes" de nos jours qui est principalement issue de l’inflation de diplôme, du manque de pouvoir syndical des salariés et de la libéralisation du monde économique qui se conforme à l’esprit de néo-libéralisme. Ce projet s'appuiera sur la méthode qui se définit par une démarche de la sociologie historique et une analyse des données empiriques.