Les réformes du système bancaire chinois : vers un nouveau ''modèle de capitalisme'' ?
| Auteur / Autrice : | Gaëlle Brillant |
| Direction : | François Godement |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Science politique |
| Date : | Soutenance le 01/07/2014 |
| Etablissement(s) : | Paris, Institut d'études politiques |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École de la recherche de Sciences Po (Paris ; 1995-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Global-GEM (Paris) |
| Jury : | Président / Présidente : Patrick A. Messerlin |
| Examinateurs / Examinatrices : François Godement, Doris Fisher, François Gipouloux, Jean-François Di Meglio | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Doris Fisher, François Gipouloux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La culture et les méthodes chinoises restent encore aujourd’hui bien méconnues pour le monde non asiatique. Or, le système bancaire chinois est un mélange de culture et de traditions millénaires et de méthodes et concepts modernes, importés de l’étranger. Cet amalgame particulier est donc difficile à caractériser. L’objectif présent est de déterminer si le système bancaire chinois actuel, cœur du système financier du pays, peut être considéré comme le socle d’un modèle de capitalisme -selon la définition de la théorie de la régulation- aujourd’hui, ou s’il le sera demain à travers une analyse de son histoire, de sa structure et de l’évolution des réformes, jusqu’à l’implémentation de Bâle III et les réformes de Wenzhou. De nombreux experts s’accordent à penser que le système bancaire nécessite des réformes profondes, dont notamment le retrait de l’Etat et une plus grande ouverture. Ce type de réforme bouleverserait cependant les rapports institutionnels. L’Etat devrait laisser une place beaucoup plus importante au marché et le socle que constitue le système bancaire actuel serait alors méconnaissable. Si les dernières réformes chinoises montrent une réelle volonté politique de libéralisation du secteur financier chinois, celles-ci soulignent également les obstacles auxquels sont confrontés les acteurs du système. Les méthodes d’implémentation suggèrent non pas la caractéristique d’un modèle ou d’une culture mais bien une volonté, de permettre à l’Etat de rester l’institution dominante.