Michel Liénard (1810-1870) : luxuriance et modestie de l'ornement au XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Sophie Derrot |
Direction : | Jean-Michel Leniaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Ségolène Le Men |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le personnage de l'ornemaniste occupe une place primordiale mais rarement bien définie dans le processus de création du monde des arts décoratifs du XIXe siècle. Prenant place au coeur de la société de l'ornement, Michel Liénard (1810-1870) est l'un de ces artistes curieux de tout, engagés dans de nombreux chantiers et de multiples domaines, à la fois tournés vers le passé et constamment à la recherche de progrès et de nouveauté. Spécialiste du néo-Renaissance mais participant plus globalement du courant de l'éclectisme, Michel Liénard a collaboré avec les grands noms de l'époque et ses travaux regardent aussi bien l'orfèvrerie, avec François-Désiré Froment-Meurice ou le mobilier avec la maison Grohé, la sculpture religieuse monumentale (chapelle royale de Dreux) ou mobilière (église Sainte-Clotilde, orgues de Cavaillé-Coll), la décoration d'intérieur palais du quai d'Orsay) ou l'urbanisme haussmannien. Cette étude biographique s'accompagne d'un répertoire des artistes que croise Liénard au cours de sa carrière, ornemanistes, sculpteurs, architectes, chefs d'entreprise, souvent liés professionnellement et personnellement