Thèse soutenue

Les mots de l'arabe moderne d'origine non sémitique

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Auteur / Autrice : Jean-Claude Rolland
Direction : Georges Bohas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes arabes
Date : Soutenance le 06/06/2014
Etablissement(s) : Lyon, École normale supérieure
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Patrick Guillaume
Examinateurs / Examinatrices : Georges Bohas, Jean-Patrick Guillaume, Pollet Samvelian, Christophe Cusset, Ḥasan Ḥamzaẗ
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Patrick Guillaume, Pollet Samvelian

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’auteur consacre les premières pages de sa thèse à une Introduction comprenant l’exposé des raisons qui l’ont amené à l’entreprendre, la définition de son corpus d’étude, et la présentation des ressources utilisées. Après avoir décrit la microstructure des articles consacrés à chacun des vocables étudiés, il expose ensuite sa démarche dans l’identification des emprunts, en dresse une typologie, et en présente le décompte dans un tableau récapitulatif où apparaissent aussi bien les langues modernes que les langues anciennes, aussi bien celles du groupe indo-européen que le turc, le copte et le sumérien.Dans une deuxième partie d’une cinquantaine de pages intitulée Les langues des emprunts l’auteur revient sur chacune de ces langues : avant de dresser la liste des vocables arabes identifiés comme étant des emprunts à la langue en question, il décrit les conditions historiques dans lesquelles ces emprunts ont été effectués, les thématiques dont ils relèvent, et surtout l’accommodation phonétique subie par ces mots dans leur transfert d’une langue à l’autre. Cette deuxième partie se clôt par une série de listes non commentées où l’auteur a rassemblé les mots issus de toponymes, les hybrides, les réemprunts, les dérivés arabisés, les mots aux origines obscures, et ceux pour lesquels il a avancé des hypothèses personnelles. L’ensemble de la deuxième partie peut donc être considéré comme un index dont la fonction est surtout de faciliter l’accès à la troisième et plus importante partie, Le dictionnaire, ainsi nommé car les quelque deux mille vocables recensés et étudiés y apparaissent dans l’ordre alphabétique arabe. De nombreux renvois s’expliquent par au moins deux raisons : 1. les emprunts se présentent souvent sous diverses graphies, et 2. l’auteur a regroupé autant que possible les mots relevant d’une même famille étymologique et il a associé à chacun ses dérivés morphologiques les plus usuels.