Thèse soutenue

La question de l'interprétation en traduction : le traducteur comme copiste

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Auteur / Autrice : Aurélien Talbot
Direction : Éric Dayre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature générale et comparée
Date : Soutenance le 24/01/2014
Etablissement(s) : Lyon, École normale supérieure
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Inès Oseki-Dépré
Examinateurs / Examinatrices : Éric Dayre, Inès Oseki-Dépré, Anne-Rachel Hermetet, Alexis Nouss, Jean-Yves Masson
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Rachel Hermetet, Alexis Nouss

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Il est communément admis que la traduction est liée à l'interprétation, ce dont témoignent des formules telles que « comprendre c'est traduire » ou « interpréter pour traduire ». Cette thèse se donne pour objectif de parcourir les principales articulations du nœud entre interprétation et traduction et d'évaluer les chances de le desserrer. Pour ce faire, deux axes sont retenus. D'une part, l'opposition entre le bon sens et les paradoxes qui recoupe l'opposition entre les théories traditionnelles et critiques de la traduction. D'autre part, une lecture des réflexions sur la traduction au regard de certaines notions mises en avant par des penseurs assimilés à ce qui a pu être appelé la « théorie française », puis reprises en critique littéraire.Les hypothèses de George Steiner concernant la traduction et les principes de la Théorie Interprétative de la Traduction développée à l'ÉSIT sont ainsi étudiés et confrontés aux propositions d'Henri Meschonnic et d'Antoine Berman. Pour approfondir l'enquête et tenter de délimiter la portée du modèle herméneutique du sens en traduction, les travaux notamment de Saussure, Benveniste, Derrida, Deleuze, Ricœur ou Barthes jusqu'à ceux, plus récents, d'Agamben, Rancière et Huyghe sont convoqués.Dans ce sillage, la thèse invite enfin à considérer la traduction comme une technè ouverte et indéterminée et suggère d'aborder le lien entre traduction et interprétation du point de vue des réflexions sur la répétition et la représentation qu'ont pu inspirer le personnage du copiste et sa place croissante en littérature depuis Flaubert.