Thèse soutenue

Etude cinétique et modélisation de l’hydrofluoration du dioxyde d’uranium

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Auteur / Autrice : Simon Pagès
Direction : Michèle Pijolat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés
Date : Soutenance le 17/12/2014
Etablissement(s) : Saint-Etienne, EMSE
Ecole(s) doctorale(s) : ED SIS 488
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Procédés et REactivité des Systèmes Solide-gaz, Instrumentation et Capteurs - UMR 5307 - Laboratoire Georges Friedel / LGF-ENSMSE
Jury : Président / Présidente : Renaud Denoyel
Examinateurs / Examinatrices : Michèle Pijolat, Renaud Denoyel, Fabrice Patisson, Nicolas Dacheux, Carine Ablitzer, Bertrand Morel, Loïc Favergeon, Olivier Dugne
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Patisson, Nicolas Dacheux

Résumé

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Une étude cinétique de l’hydrofluoration du dioxyde d’uranium a été menée entre 375 et 475°C sous des pressions partielles d’HF comprises entre 42 et 720 mbar. La réaction a été suivie par thermogravimétrie isotherme et isobare. Les données cinétiques obtenues, couplées à une caractérisation de la poudre avant, pendant et après réaction par MEB, EDS, DRX et BET, ont montré que les grains de poudre d’UO2 se transforment selon un modèle de germination instantané, croissance anisotropre et développement interne. L’étape limitant la vitesse de croissance est la diffusion d’HF dans la couche d’UF4. Un mécanisme de croissance de la couche d’UF4 a été proposé. Dans le domaine de température et de pression étudié, la réaction est d’ordre 1 par rapport à HF et suit une loi d’Arrhénius. Une équation de vitesse a été déterminée et a servi à effectuer des simulations cinétiques qui ont toutes montré une très bonne corrélation avec l’expérience.Le couplage de cette équation de vitesse avec les phénomènes de transport de chaleur et de matière a permis d’effectuer des simulations à l’échelle d’un agglomérat de poudre. Elles ont montré que certaines structures d’agglomérats influencent la vitesse de diffusion des gaz dans le milieu poreux et par conséquent influencent la vitesse de réaction. Enfin des simulations de vitesse de transformation de tas de poudre et de pastilles ont été réalisées et comparées aux vitesses expérimentales. Les courbes cinétiques expérimentales et simulées ont même allure, mais des améliorations dans les simulations sont nécessaires pour pouvoir prédire avec précision des vitesses : le couplage entre les trois échelles (grain, agglomérat, four) en est un exemple.