Auteur / Autrice : | Nohra Patricia Palacios Trujillo |
Direction : | Patrice Gueniffey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études politiques |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Launay, Annick Lempérière, Georges Lomné, Eduardo Posada-Carbó |
Mots clés
Résumé
Nous tenterons de mettre en évidence la prévalence et la nouveauté du système électoral mis en place dans les trois premières décennies du XIXe siècle, pour montrer que l'élection, l'un des rituels de la démocratie, a été mise en œuvre depuis 1811 et en constante évolution depuis lors, comme l’indiquent des processus tels que la sécularisation, la pacification des élections, l’introduction des sociétés politiques dans la compétition électorale, l'ouverture et l'acceptation des factions politiques dans l’enjeu politique. Nous chercherons à prouver que les élections ont été l'essence même du système républicain mis en œuvre par les Publicistes des premières républiques. En fait, l'étude des élections montre que les systèmes électoraux sont soumis à des moments historiques particuliers qui déterminent les rituels, les techniques et les pratiques de la société, lesquels n’obéissent pas nécessairement à une dynamique d'évolution vers « l’amélioration ».