Vers une méthode d’aide à la décision pour l’intégration d’innovations dès la conception préliminaire des architectures de systèmes complexes
Auteur / Autrice : | Marie-Lise Moullec |
Direction : | Jean-Claude Bocquet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie industriel |
Date : | Soutenance le 24/01/2014 |
Etablissement(s) : | Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Châtenay-Malabry, Hauts de Seine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire génie industriel (Gif-sur-Yvette, Essonne) - Laboratoire Génie Industriel |
Jury : | Président / Présidente : Claudia Eckert |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Bocquet, Samuel Gomes, David Wynn, Jean-François Boujut, Marc Bouissou | |
Rapporteur / Rapporteuse : Samuel Gomes, David Wynn |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de ce travail de recherche est de proposer une méthode d’aide à l’intégration d’innovations dès la conception préliminaire des systèmes complexes. Cette étape de la conception a en effet de forts impacts sur le reste de cycle de vie du produit. En se focalisant sur l’aide à la génération d’architectures de système complexe, cette méthode utilise un réseau Bayésien combiné à un problème de satisfaction de contraintes (CSP) pour générer et évaluer automatiquement des architectures de systèmes complexes. Le modèle de réseau Bayésien proposé est utilisé pour représenter le problème de conception de l’architecture en termes de variables de décision, de contraintes et de performances. Un algorithme parcourt le graphe ainsi défini afin de générer les solutions d’architecture qui sont considérées comme faisables et qui présentent un niveau de confiance acceptable. Ce niveau de confiance estime l’incertitude associée à chaque architecture générée. Les performances des architectures sont aussi calculées grâce au réseau bayésien. Une fois les architectures générées, un modèle de problème de satisfaction de contraintes permet d’optimiser le placement des composants au vu des contraintes de placement et des objectifs d’optimisation préalablement définis par les concepteurs. Un logiciel a été développé pour faciliter la modélisation du problème et la visualisation des solutions. Deux cas industriels ont permis de tester la méthode et de nombreuses solutions d’architecture ont été générées. Afin de tester la faisabilité de l’étape de sélection d’architectures dans un cadre industriel, un atelier de sélection d’architectures a été organisé afin d’être par la suite analysé. Il a impliqué quatre concepteurs de Thales et portait sur un des cas industriels précédents. Cette dernière étude a souligné des difficultés dans la définition des critères de sélection des architectures et propose des recommandations pour un futur support à la sélection d’architecture système.