Technique de perfusion pulmonaire isolée de chimiothérapie chez le porc
Auteur / Autrice : | Pierre-Benoît Pagès |
Direction : | Alain Bernard, François Ghiringhelli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine |
Date : | Soutenance le 03/07/2014 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherche Translationnelle en Médecine moléculaire (CTM) (Dijon) |
Laboratoire : Lipides - Nutrition - Cancer | |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Alexandre Thomas |
Examinateurs / Examinatrices : François Ghiringhelli, Bruno Chauffert, Pablo Ortega-Deballon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicolas Vénissac, Marcel Dahan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Introduction : La perfusion pulmonaire isolée (PPI) est une technique expérimentale dont l’objectif est d’administrer de fortes doses de chimiothérapie dans le poumon sans effets secondaires systémiques. Cette thèse s’est déroulée en trois étapes : première étape, déterminer in vitro la chimiothérapie la plus efficace en 30 minutes sur les cellules de cancers colo-rectaux (CCR). Deuxième étape, mettre au point la technique de PPI chez le porc. Troisième étape, mener une étude d’escalade de dose de chimiothérapie chez le porc en PPI.Méthodes : Première étape, des tests de cytotoxicité in vitro ont été menés sur un panel de cellules d’adénocarcinome colique humain avec les drogues de chimiothérapie les plus efficaces dans les essais cliniques. Deuxième étape, des porcs étaient traités par perfusion de chimiothérapie dans le poumon gauche isolé de la circulation générale pendant 30 minutes puis maintenus en vie pendant un mois. Troisième étape, les doses de chimiothérapie injectés étaient augmentées par palier jusqu’à obtenir une toxicité aigüe ou le décès des animaux.Résultats : La gemcitabine (GEM) fut la drogue ayant la plus grande efficacité anti-tumorale pour un traitement de 30 min. La PPI de GEM permit d’obtenir des concentrations élevées de GEM dans le parenchyme pulmonaire et la survie des animaux pendant un mois. Il n’existait pas de fuites systémiques de GEM. L’augmentation des doses de GEM permis de déterminer la dose maximale toxique à 320 mg et la toxicité limitant la dose à 640 mg. Conclusions : La technique de PPI avec la GEM est une technique sûre et reproductible permettant d’obtenir de fortes concentrations de GEM dans le parenchyme pulmonaire.