Recherches sur une ontologie de l'être-collectif : rencontre avec l'existence de l'altérité et celle de notre ''l'individualité-commune''
Auteur / Autrice : | Estéban Riffaud |
Direction : | Pierre Guenancia |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 12/12/2014 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Georges Chevrier. Sociétés et Sensibilités (Dijon ; 2014-....) - centre georges chevrier |
Jury : | Président / Présidente : Maryvonne Perrot |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Guenancia, Roland Breeur, Philippe Cabestan |
Mots clés
Résumé
L’attrait de l’homme pour le changement met l’accent en premier lieu sur un questionnement existentiel fondateur de notre identité vécu comme un drame : qui suis-je ? Cette interrogation dramatique en engendre une seconde à la fois évidente et obscure : qui est cet Autre ? Ces deux questions rendent compte de la plupart des questionnements humains au sein du monde. Au départ de toute civilisation, de tout rassemblement, de toute existence, si petite soit-elle, cette interrogation angoissante sur notre identité demeure. La totalité de notre être se fonde sur la définition que nous donnons de notre identité : nous pouvons être définit comme « une chose qui pense », « l’incarnation d’un intelligible dans le sensible », ou bien encore « un être existant », nous ne cessons de chercher la réponse à la question existentielle et dramatique de notre identité. Nos recherches partent de ce sentiment que nous avons face à cette interrogation. Nous tenons absolument à savoir coûte que coûte qui est cet être que notre conscience semble appréhender comme un « je » : notre « je ». Comment ce constitue-t-il ? Quels en sont les fondements et savoir si son fondement n’implique que lui ou s’il s’ouvre vers autre chose ? Nous ne cherchons pas à décrire simplement une situation où notre être se réalise au sein de la multiplicité humaine et où nous ne sommes qu’un « récepteur » passif de ce spectacle qui de prime abord apparaît tel un miracle anthropologique. Nous souhaitons de fait, prendre le problème de notre identité et celui d’Autrui, dans son intériorité opératoire, c’est-à-dire aller aux tréfonds de ses rouages et mécanismes phénoménologiques, et ainsi participer à la compréhension du problème de la définition d’un « être-collectif », tant en tant que « témoin » de sa réalisation, qu’en tant « qu’acteur » de son existence commune à la nôtre.