Les pratiques pédagogiques en première année universitaire : description et analyse de leurs implications sur la scolarité des étudiants
Auteur / Autrice : | Amélie Duguet |
Direction : | Sophie Morlaix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'education |
Date : | Soutenance le 05/12/2014 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche sur l'éducation : sociologie et économie de l'éducation (IREDU) (Dijon) - nstitut de recherche sur l'éducation : Sociologie et Economie de l'Education |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Mayen |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Morlaix, Christophe Michaut, Mariane Frenay |
Résumé
En France, les travaux portant sur la pédagogie universitaire et se focalisant plus particulièrement sur les pratiques pédagogiques des enseignants sont peu nombreux. Aussi ce travail se propose-t-il d’approfondir ce concept sous deux aspects. Le premier axe s’articule autour de la description des pratiques mises en œuvre par les enseignants lors des cours magistraux en première année universitaire. A l’appui de l’observation in situ des pratiques de 49 enseignants issus de cinq filières, il est montré que celles-ci reposent en grande majorité sur les méthodes « traditionnelles ». Néanmoins, les résultats permettent également de mettre en lumière une variété des pratiques. Le second axe a trait à la mise au jour des implications de ces pratiques sur la scolarité des étudiants. Pour cela, ont été interrogés par questionnaires 734 étudiants de première année issus de ces mêmes filières. Il est d’abord montré que les « pratiques déclarées » par les étudiants, autrement dit l’opinion qu’ils portent à l’égard des pratiques des enseignants, influent particulièrement sur leur motivation, tandis que l’effet sur les manières d’étudier est toutes choses égales par ailleurs non significatif. Elles exercent de surcroît un impact modéré sur la réussite. La motivation apparaît néanmoins comme une variable médiatrice de l’effet des pratiques « déclarées » sur les manières d’étudier et la réussite. Parallèlement à ces analyses, est examiné l’effet des pratiques « observées » sur la scolarité des étudiants. Celles-ci jouent un rôle direct significatif dans l’explication des manières d’étudier et de la réussite des étudiants, tandis qu’aucun effet significatif sur la motivation n’est mis au jour.