Le rôle des sociétés de capital-investissement dans la formation d'alliances stratégiques
Auteur / Autrice : | Kirsten Burkhardt-Bourgeois |
Direction : | Gérard Charreaux, Philippe Desbrières |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 27/02/2014 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en gestion des organisations (CREGO) (Dijon) - Centre de recherches en gestion des organisations (Dijon) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard de Montmorillon |
Examinateurs / Examinatrices : Peter Wirtz | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alain Desreumaux, Martine Girod-Séville |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail analyse le rôle des sociétés de capital-investissement dans la formation d’alliances stratégiques sur le marché français du capital-investissement. Après nous être fait une idée de l’importance du phénomène à l’aide des informations nouvelles que nous avons générées par notre propre enquête, nous apportons une explication au phénomène observé. L’analyse théorique se fait sous l’angle de la création de valeur actionnariale, en recourant conjointement aux théories contractuelles et cognitives. Les théories sociologiques des réseaux viennent compléter les principaux arguments de ces deux cadres théoriques. Le modèle explicatif qui en découle est ensuite mis à l’épreuve empirique à l’aide d’une étude multi-méthodes à visée infirmationniste, combinant une analyse économétrique et une étude de cas multiples. Nos résultats permettent de conclure que les sociétés françaises de capital-investissement jouent un rôle tant intentionnel que non intentionnel dans la formation d’alliances stratégiques pour leurs participations. Ces rôles mettent en avant une intervention tant passive qu’active des sociétés françaises de capital-investissement. Bien que l’argumentation cognitive trouve, dans son ensemble, plus de support que l’argumentation contractuelle, l’analyse fait ressortir l’intérêt de recourir à une utilisation conjointe des théories contractuelles et cognitives qui se révèlent complémentaires.