Thèse soutenue

L'autonomie de la volonté dans les filiations électives

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marion Meilhac-Perri
Direction : Sabine Corneloup
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 02/12/2014
Etablissement(s) : Dijon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherche sur le droit des marchés et des investissements internationaux (CREDIMI) (Dijon)
Laboratoire : Centre de recherche sur le droit des marchés et des investissements internationaux / CREDIMI
Jury : Président / Présidente : Hugues Fulchiron
Examinateurs / Examinatrices : Marta Pertegàs Sender
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvain Bollée, Petra Hammje

Résumé

FR  |  
EN

La lourdeur de la procédure française d'adoption, ainsi que la baisse du nombre d'enfants adoptables ne permettent pas de répondre à la demande d'enfant des candidats à l'adoption. Ces derniers se rendent alors à l'étranger chercher ce qu'ils ne trouvent pas en France. Or, le recours aux filiations électives étrangères (adoption internationale ou maternité pour autrui) conduit les candidats à l'adoption ou les couples intentionnels français à conclure de nombreux contrats. On assiste alors à une véritable contractualisation des filiations électives, qui se développe en France, contre toute attente, le droit tentant de maintenir l'état et la capacité des personnes en dehors de la sphère contractuelle. L' étude de l'autonomie de la volonté dans les filiations électives met ainsi en parallèle, et parfois en opposition, plusieurs intérêts: celui des parents électifs ou biologiques, celui de l'enfant, mais aussi celui de l 'Etat qui entend préserver certains principes comme l'indisponibilité du corps humain ou l'état des personnes. La conciliation de ces différents intérêts doit donc passer par la mise en place d'un cadre juridique. Toutefois, dans un contexte de mondialisation (forum et law shopping, etc.), le problème de la réglementation de l'expression de la volonté dans les filiations électives entraine d'autres difficultés telles que la qualification juridique des accords conclus dans le cadre de l'adoption ou dans le cadre d'un recours aux mères porteuses, le refus de reconnaissance de la filiation établie à l'étranger ainsi que le statut de l'enfant.