Les facteurs endogènes de performance durable de l’internationalisation de l’entreprise familiale : cas longitudinal de recherche-intervention
Auteur / Autrice : | Amandine Savall |
Direction : | Laurent Cappelletti, Robert P. Gephart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 10/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l'action (Paris) |
Centre de recherche : Institut de socio-économie des entreprises et des organisations (Écully, Rhône) | |
Jury : | Président / Présidente : Gérald Naro |
Examinateurs / Examinatrices : Murray Lindsay, Pascal Pasquier, Olivier Voyant, Christophe Worley | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Véry |
Mots clés
Résumé
Nous étudions les méthodes de management stratégique de l’entreprise familiale qui favorisent l’internationalisation performante et durable. Sur base de quatre cadres théoriques, la création de valeur économique durable, le socle stratégique, le modèle séquentiel d’Uppsala et l’apprentissage organisationnel, nous avons émis l’hypothèse qu’une stratégie d’internationalisation est performante et durable si les méthodes de management stratégique de l’entreprise familiale reposent sur des variables endogènes sociales et économiques. Au travers d’un cas longitudinal de recherche-intervention qualimétrique, nous avons ainsi identifié et mesuré les facteurs endogènes de performance durable de son internationalisation. Deux facteurs dominants de performance et deux de durabilité lui procurent un avantage concurrentiel : des pratiques de pilotage et de contrôle de trois natures incrémentales managériale, organisationnelle et informationnelle, la renégociation fréquente du « pacte organisationnel de vie commune », la mesure de ces facteurs incorporels et endogènes mobilisés et l’organisation de l’apprentissage tiré de l’expérience.