Auteur / Autrice : | Ephantus Kihonge |
Direction : | Jean-Charles Edouard, Hélène Mainet-Valleix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Geographie |
Date : | Soutenance le 15/02/2014 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles (Clermont-Ferrand ; ....-2016) |
Laboratoire : (CERAMAC) Centre d'Etudes et de Recherches Appliquées au Massif Central | |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Charlery de La Masselière |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Charles Edouard, Hélène Mainet-Valleix, Mike a. Iravo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Calas |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Dans les pays en développement, les liens sont étroits et multiformes entre ledéveloppement urbain et les économies rurales. Dans les régions de montagnes, notamment enAfrique de l’Est, les espaces sont fortement interdépendants à travers les relations commerciales,les déplacements de personnes, les flux de productions, selon des échelles géographiques ettemporelles variables. Des logiques de continuum, de gradient, voire de rupture, sont à l’oeuvre.Dans ce contexte, le rôle joué par les Petites et Moyennes Entreprises (PME) reste encorelargement à démontrer, notamment leur place dans la structuration des flux de produits et depersonnes (exemple des petits entrepreneurs commerçants, des transporteurs faisant la navetteentre zones de production, de commercialisation et de consommation, etc.). La place des petitesvilles dans ce processus d’intégration territoriale est importante, car elles jouent souvent le rôlede premier relais et d’interface préférentiel entre les économies urbaines et rurales.L’approche par les PME permet d’appréhender le rôle de l’initiative individuelle et collective(voire communautaire) dans la dynamique de développement territoriale, mais égalementd’analyser les actions mises en place (ou non) pour favoriser l’entrepreneuriat, par les autoritéspubliques et les organisations non gouvernementales (accès au microcrédit, etc.).Le terrain choisi est la province du Central Kenya, région du Mont Kenya et des Aberdares, avecles petites villes de Sagana et Karatina comme zone d’étude privilégiée. C’est une zone de fortesdensités de peuplement, à l’économie rurale voire agricole bien structurée mais en reconversion(économie post-Café) et qui dispose d’un réseau urbain hiérarchisé (petites villes d’étude, villemoyenne de Nyeri, proximité relative de la métropole de Nairobi).Les principaux résultats témoignent du rôle dissymétrique joué par les petits entrepreneurs, et àtravers eux par les petites villes, dans les relations villes-Campagnes. Si leur rôle est crucial dansles flux entrants (approvisionnement des consommateurs urbains et ruraux desservis), il estrelativement faible dans les flux sortants, ce qui témoigne des logiques de concurrence exercéspar des opérateurs extérieurs (relations directes entre grossistes urbains et producteurs ruraux)mais aussi par des intermédiaires locaux (coopératives, grossistes, etc.).