Thèse soutenue

Cellules souches mésenchymateuses humaines de sang de cordon ombilical, chondrogenèse et ingénierie du cartilage articulaire

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Auteur / Autrice : Tangni Elisa Leduc
Direction : Magali DemoorPhilippe Galéra
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Microenvironnement cellulaire et pathologies (Caen)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Allouche
Examinateurs / Examinatrices : Magali Demoor, Philippe Galéra, Stéphane Allouche, Mohamed Ouzzine, Patricia Albanese, Jérôme Lafont
Rapporteur / Rapporteuse : Mohamed Ouzzine, Patricia Albanese

Résumé

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L’arthrose est une maladie articulaire chronique invalidante très fréquente. Son traitement n'empêche pas l'évolution de la maladie et, dans les stades avancés, elle peut conduire à la mise en place d’une prothèse. Néanmoins, les pertes de substance chondrale de tailles limitées peuvent être traitées par la transplantation de chondrocytes autologues. Cependant, le processus chirurgical est traumatique et l’amplification des chondrocytes aboutit à leur dédifférenciation et à la formation d’un fibrocartilage. Les cellules souches mésenchymateuses (CSMs) pourraient aider à traiter les défauts du cartilage. Notre étude porte, en effet, sur le potentiel de différenciation chondrogénique des CSMs issues du sang de cordon ombilical (SCO) humain et sur la stabilisation du phénotype en utilisant une approche novatrice combinant une culture en 3D dans des éponges de collagènes de types I/III, des facteurs chondrogéniques BMP-2 ± TGF-β1 et l’hypoxie. Nos résultats indiquent que les CSMs-SCO possèdent une forte capacité de prolifération, un caryotype normal et une forte capacité de différenciation vers la lignée ostéoblastique mais limitée concernant la différenciation en adipocytes. Les CSMs-SCO s’engagent dans la voie chondrogénique avec des nuances selon le facteur de croissance ou la tension d’oxygène utilisée. Ainsi, la culture 3D des CSMs-SCO in vitro doit commencer en normoxie afin d’obtenir une différenciation chondrogénique optimale avant de se poursuivre en hypoxie pour stabiliser le phénotype. Notre modèle de culture permet la différenciation efficace des CSMs-SCO en chondrocytes, ces dernières pourraient être une source utilisable en ingénierie tissulaire du cartilage.