Thèse soutenue

Implication de l'altération des fonctions cognitives dans les chutes avec et sans fracture, et comparaison avec les autres facteurs de risque

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Auteur / Autrice : Kristell Pothier
Direction : Chantal ChavoixChristian Marcelli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Recherche clinique, innovation, technologie, santé publique
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Mobilités : Attention, Orientation et Chronobiologie (Caen2012-2016)
Jury : Président / Présidente : Hubert Blain
Examinateurs / Examinatrices : Chantal Chavoix, Christian Marcelli, Hubert Blain, Cédric Annweiler, Colette Fabrigoule, Louis Bherer, Gilles Kemoun
Rapporteurs / Rapporteuses : Cédric Annweiler, Colette Fabrigoule

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Nos travaux ont eu pour but de spécifier le rôle de la cognition dans la survenue d’une fracture post-chute. Deux objectifs ont été développés ; nous avons tout d’abord souhaité étudier les liens spécifiques entre trois facteurs de risque de chute reconnus, qui nous paraissent majeurs : les troubles de la marche, la polymédication et les troubles cognitifs. Une première étude a consisté à développer une double-tache (DT), palliant certains biais méthodologiques de la littérature, dont le but était de mettre en évidence le rôle distinct de l’attention visuo-spatiale dans la marche en fonction de l’âge (sujets jeunes/jeunes sujets âgés/sujets plus âgés ; Pothier et al, 2014). La deuxième étude a pu montrer, via une méthode statistique de prédiction des risques, une valeur seuil du nombre de médicaments (5), à partir de laquelle les sujets âgés sont à plus haut risque de troubles de la marche et de troubles cognitifs (Pothier et al, soumis). Dans un second objectif, nous évaluions les différences, entre des chuteurs anodins et des chuteurs fractures, pour des performances cognitives, de marche et pour certaines variables influençant le risque de chute ou de fracture (force musculaire, peur de tomber, densité minérale osseuse, …). Dans une troisième étude, nous avons notamment pu montrer que les fractures ne diminuaient pas autant leur vitesse de marche que les chuteurs anodins dans des situations de DT. Dans une quatrième étude, nous avons pu constater que les fractures avaient en outre des performances éxécutives et mnésiques moins performantes que celles des chuteurs. Ces fonctions cognitives spécifiques seraient donc impliquées dans la survenue de la fracture post-chute.