Thèse soutenue

Etude des réseaux du repos chez des patients schizophrènes comparativement à des sujets témoins

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Auteur / Autrice : François Orliac
Direction : Pascal DelamillieureMarc Joliot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Recherche clinique, innovation technologie, santé publique
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Imagerie et stratégies thérapeutiques des pathologies cérébrales et tumorales (Caen ; 2012-2016)
Jury : Président / Présidente : Sonia Dollfus
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Delamillieure, Marc Joliot, Sonia Dollfus, Renaud Jardri, Cédric Lemogne
Rapporteurs / Rapporteuses : Renaud Jardri, Cédric Lemogne

Résumé

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La théorie de la dysconnectivité dans la schizophrénie propose que les symptômes présentés par les patients découlent d’anomalies de la connectivité neuronale. Les Réseaux fonctionnels du Repos sont des outils pertinents pour explorer la connectivité fonctionnelle cérébrale. Nous avons réalisé deux études, basées sur deux approches différentes. Dans la première étude nous avons sélectionné deux réseaux qui sont apparus comme particulièrement pertinents dans le cadre de la schizophrénie : le Réseau du Mode par Défaut et le Réseau de la Saillance. Nous avons ainsi mis en évidence une diminution de connectivité au sein des régions frontales du Réseau du Mode par Défaut, corrélée avec les difficultés d’abstraction des patients. Nous avons de la même manière mis en évidence une diminution de connectivité dans les régions sous-corticales du Réseau de la Saillance, corrélée avec les symptômes positifs et les symptômes dépressifs, ce qui corrobore la théorie de la saillance aberrante dans la schizophrénie. Dans notre deuxième étude, nous avons décidé de basculer vers une approche exploratoire et d’étendre nos analyses à l’ensemble des Réseaux fonctionnels du Repos. Nous avons ainsi mis en évidence une diminution de connectivité au sein des réseaux visuels et sensorimoteurs. La gravité des symptômes négatifs, positifs, et la présence d’hallucinations semble liée à une altération de l’intégration multimodale. Nous avons par ailleurs mis en évidence une diminution de l’anticorrélation entre systèmes intrinsèque et extrinsèque chez les patients sous la forme d’une synchronisation aberrante entre un réseau d’imagerie mentale et un réseau visuel, liée à la présence d’hallucinations.