Identification et caractérisation de nouveaux facteurs de virulence chez Enterococcus faecalis
Auteur / Autrice : | Cecilia Martini |
Direction : | Jean-Christophe Giard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de biologie fondamentale et appliquée (Caen) |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Serror |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Giard, Pascale Serror, Gianni Pozzi, Maurizio Sanguinetti | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pascale Serror, Gianni Pozzi |
Mots clés
Résumé
Dans cette étude, nous nous sommes focalisés sur l'identification et la caractérisation de nouveaux facteurs de virulence chez Enterococcus faecalis. SlyA est un régulateur transcriptionnel impliqué dans la virulence, la persistance dans les reins et le foie, ainsi que dans la survie à l'intérieur des macrophages. Nous avons recherché les conditions de stress susceptibles d’affecter la transcription du gène slyA. Parmi plusieurs contraintes testées, nous avons montré que les sels biliaires induisaient l'expression de slyA. Des études transcriptomiques avaient suggéré que SlyA pouvait être un répresseur de l'expression de facteurs de virulence. Ainsi, parmi les gènes surexprimés dans le mutant ΔslyA, un ou plusieurs pourraient être impliqués dans le phénotype «d’hyper-virulence» observé pour le mutant. Ainsi, EF_3001 (renommé pmvE) apparaît comme un candidat intéressant. Nous avons en effet montré qu’il joue un rôle dans la virulence, ainsi que sa persistance dans l'intérieur de l'hôte. De plus, il apparait que PmvE est important pour la croissance d’E. Faecalis en présence de polyamines et qu‘elle est capable d’interagir avec la putrescine. Nous avons également mis en évidence deux nouvelles protéines de surface impliquées dans l'adhésion et la colonisation. La première, EfbA, contribuant probablement à un tropisme accru pour les cellules de rein et qui joue un rôle dans les infections urinaires. La seconde, CspR, est une protéine de choc froid capable de se lier à l’ARN et qui peut être localisée à la surface des cellules. Outre son implication dans la réponse à de basses températures, CspR est également impliquée dans la survie à long terme et la virulence.