Le corps dansant glorieux : une figure de l’imaginaire chorégraphique?
Auteur / Autrice : | Valérie Folliot |
Direction : | Gérard-Denis Farcy, Gisèle Valency |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts du spectacle |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lettres, arts du spectacle, langues romanes (Caen ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Myriam Tsikounas |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard-Denis Farcy, Gisèle Valency, Myriam Tsikounas, Nicolas Darbon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicolas Darbon |
Mots clés
Résumé
La théorie de la vérité du corps, si chère au monde de la danse, remontant à tout un fonds patrimonial judéo-chrétien, l’on considèrera que danser est à la fois un transport et une transformation. L’acte, par le mouvement du cœur qui le fait naître, faisant devenir qui l’on est, ainsi que l’exhorte Pindare, aussi est-on appelé à aller avec la force que l’on a, disent les Ecritures. C’est pourquoi d’aucuns considèrent, avec Pina Bausch, que le théâtre dansé ouvre à un au-delà du sens, de l’amour : un salut. Et c’est une évidence alors que le ballet puisque « le mouvement ne ment pas », rappelle Martha Graham. Tout comme la danse est mouvement mais non pas émotion, pose Merce Cunningham, elle est donc expression du sacré, ce que revendique totalement Maurice Béjart, soit l’intime en tant que tel pour qui voit en elle une discipline, une ascèse. Si bel et bien « la danse est le premier-né des arts », à la suite de Curt Sachs l’on s’accordera à penser que les formes orchestiques signifient un « rappel du décès et de la résurrection d’Adonis ; [. . . ] mythe antique de la mort et du réveil de la Nature ». Comme l’on se relie à plus grand que soi, par le dépassement de soi, l’instance se réalise et s’accomplit. Ainsi donc de la danse d’élévation qui s’impose dans l’univers des arts du spectacle occidental en radical ; d’où le Corps dansant glorieux : une figure de l’imaginaire chorégraphique