Construction du féminin à travers le fitness : (Paradoxes) entre a priori fantasmé et expériences vécues
Auteur / Autrice : | Jeanne-Maud Jarthon |
Direction : | Christophe Durand, Betty Lefèvre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude sport et actions motrices (Caen ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Beynier |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Durand, Betty Lefèvre, Dominique Beynier, Jean-Yves Dartiguenave, Pascal Duret, Dominique Bodin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Yves Dartiguenave, Pascal Duret |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
« On ne nait pas femme, on le devient » disait Simone De Beauvoir. Mais une question se pose aujourd’hui qu’est ce qu’être femme? Comment le devient-on ? Cette étude socio anthropologique, tente de questionner le caractère genré des pratiques de « fitness » et les processus de construction du féminin culturellement et socialement prescrites. . Les pratiques corporelles participent des assignations et prescriptions aux normes d’appartenance à un sexe. De plus aujourd’hui, le corps est un objet de consommation qui façonne notre quotidien. La presse féminine en jouant sur les stéréotypes du masculin/féminin influence les mécanismes de construction de soi. Le marché du bien-être en plein essor est un moyen de modéliser les corporéités d’atteindre ces stéréotypes. Ainsi nous tentons de comprendre comment la pratique du fitness gère, entretient et influence quelque chose qui appartient au féminin. Par une démarche ethnographique, combinant observations, récits de vie et entretiens semi-directifs auprès de pratiquantes de fitness, l’objectif est de cerner les paradoxes entre les a priori et les expériences vécues des ces pratiquantes. Celles-ci, revendiquent explicitement bien-être et santé, mais la préoccupation des apparences reste présente dans la pratique de manière plus implicite. Cette quête de « féminités idéalisées » se construit dans l’interaction avec les pratiquantes mais aussi sous le poids du regard de l’Autre.