Thèse soutenue

Imago principum, imago deorum : Recherches sur les statues impériales et divines dans les cités d’Afrique (Ier – Ve siècles ap. J.-C.)

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Auteur / Autrice : Gabriel De Bruyn
Direction : Pierre SineuxStéphane Benoist
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et civilisations : archéologie des mondes anciens et médiévaux
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Michel de Boüard - Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (Caen ; 1959-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Cosme
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Sineux, Stéphane Benoist, Pierre Cosme, François Baratte, Bryan Ward-Perkins
Rapporteur / Rapporteuse : François Baratte, Bryan Ward-Perkins

Résumé

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Cette thèse porte sur les statues impériales et divines dans les cités d’Afrique du Ier au Ve siècle de notre ère. Il s’agit, en croisant en particulier les apports de l’épigraphie et de la statuaire, de comprendre le rôle et l’impact de ces images dans des espaces publics provinciaux. Une première partie s’attache à comprendre les mécanismes de diffusion et de réception d’un langage iconographique diffusé par le centre du pouvoir et pose la question du rôle des élites locales dans la représentation du pouvoir. Une seconde partie a pour objectif de replacer les statues dans leur contexte spatial et monumental afin de comprendre l’articulation de ces images en un discours politique, religieux et social, dont la finalité semble être l’expression des identités civiques dans le cadre de l’Empire. Une troisième partie, enfin, est consacrée aux enjeux que posent les statues impériales et divines à l’époque tardive, dans le contexte de la christianisation du pouvoir impérial et des cités africaines. Il s’agit notamment de poser le problème de la disparition des statues des paysages urbain, et tout particulièrement de la temporalité et des acteurs de ce phénomène. Les diverses attitudes envers les statues, que l’on peut relever à partir des sources juridiques, littéraires, épigraphiques et archéologiques, révèlent surtout leur charge identitaire comme objets symboliques de la vie civique traditionnelle ou comme cibles privilégiée d’une mise en scène de la rupture avec le passé.