Evaluation psychocognitive des représentations des patients sur le traitement de l’information du médecin et de l’accompagnateur au dépistage dans le cadre de la communication préventive du cancer colorectalprise de décision, profils interactifs et réduction des inégalités sociales de santé : prise de décision, profils interactifs et réduction des inégalités sociales de santé
Auteur / Autrice : | Marie Martin |
Direction : | Agnès Salinas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités (Caen2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Benoît Fromage |
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Salinas, Benoît Fromage, Ali Smida, Robert Martin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ali Smida |
Résumé
Malgré l’existence d’un dépistage organisé du cancer colorectal en France, la participation reste faible (1/3), surtout chez les populations en inégalités sociales de santé. La communication médecin-patient prend une importance primordiale durant l’entretien de proposition du test de dépistage du cancer colorectal : l’Hemoccult-II®. S’inspirant du programme du « patient navigator » (Freeman, 1995), notre équipe a mis au point le projet PRADO : son objectif est d’évaluer l’impact de l’action de l’« accompagnateur au dépistage » (traduction française) sur l’augmentation de la participation à ce dépistage, dans le contexte des inégalités sociales de santé. Son rôle est d’apporter un accompagnement personnalisé au bénéficiaire pour en surmonter les barrières. L’étude psychologique inclue dans ce projet explore les mécanismes cognitifs, comportementaux, relationnels et émotionnels sur lesquels l’accompagnateur peut intervenir. Ce travail doctoral - intégré au projet - étudie les représentations des patients sur leur communication avec le médecin versus l’accompagnateur au dépistage, sous l’angle de la psychologie cognitive. Notre intérêt se porte sur les traitements de l’information médicale opérés par le patient, en vue d’une prise de décision éclairée. Les résultats suggèrent que le médecin conserve la place d’interlocuteur privilégié et que l’accompagnateur est crédité d’une position de tiers ressource. L’intervention de l’accompagnateur agit en complémentarité à celle du médecin, à condition que l’entretien préalable avec le médecin ait instauré une bonne première impression.