Thèse soutenue

Processus d’enseignement-apprentissage de raisonnements néodarwiniens en classe de Sciences de la Vie et de la Terre

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Julie Gobert
Direction : Thierry Piot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'Education
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études et de recherche en sciences de l'éducation (Caen1985-2016)
Jury : Président / Présidente : Guy Rumelhard
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Piot, Guy Rumelhard, Denise Orange Ravachol, Patricia Schneeberger, Jean Gayon
Rapporteur / Rapporteuse : Denise Orange Ravachol, Patricia Schneeberger

Résumé

FR  |  
EN

Notre étude porte sur la compréhension du processus d’enseignement-apprentissage de raisonnements darwiniens probabilistes, contextualisé à la construction du concept de sélection en classe de troisième. Une articulation du cadre théorique de la problématisation et de la théorie historique et culturelle nous a amené à faire l’hypothèse que la compréhension de l’évolution du contexte interprétatif, construit dans l’interaction, pouvait permettre de mieux comprendre les processus d’enseignements-apprentissages. Le modèle de contexte socio-historique du concept de sélection, proposé à l’issu de l’étude épistémologique, constitue un ensemble de normes qui régissent le fonctionnement des communautés scientifiques du paradigme néodarwinien, qui incorporent dans leurs manières d’agir-parler-penser les caractéristiques épistémologiques des savoirs scientifiques. Le principe structurant mendélien organise le domaine de savoir scientifique lié aux questions de génétique et d’évolution. Les analyses épistémologico-langagières menées ont permis de montrer des relations étroites entre construction du contexte interprétatif, dynamique de problématisation et secondarisation. L’étude met en évidence certaines conditions de l’efficience d’une situation-problème.