Processus d’absorption, Innovation & Productivité : Analyse empirique sur données d’entreprises
Auteur / Autrice : | Adel Jemaa |
Direction : | Olivier Gaussens |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Economiques Générales |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale économie-gestion Normandie (Caen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en économie et management (RennesCaen2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Merlin |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Gaussens, Vincent Merlin, Diane-Gabrielle Tremblay, Vincent Chauvet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Diane-Gabrielle Tremblay, Vincent Chauvet |
Résumé
La thèse traite de la conceptualisation et de l’évaluation de la capacité des entreprises à absorber les connaissances externes. Elle traite également de l’impact de cette capacité sur l’innovation et la productivité des entreprises. La première contribution de cette thèse est de modéliser la capacité d’absorption comme un processus intégré dans le processus d’innovation de l’entreprise. Ce processus d’absorption est défini et modélisé d’une manière originale par un réseau d’interactions entre différentes activités ou capacités : la capacité d’absorption interne, la capacité d’accès aux connaissances externes et la capacité de coopérer. La seconde contribution est de traiter analytiquement cette question en intégrant simultanément la capacité d’absorption et la distance cognitive dans le cadre d’une fonction d’innovation. Ce modèle permet de distinguer entre une capacité d’absorption théorique et une capacité d’absorption effective qui tient compte de la distance cognitive. La troisième contribution consiste dans un premier temps, d’une part, à mesurer l’intensité de ces différentes capacités et, d’autre part, à estimer les relations de causalité entre celles-ci. C'est-à-dire, la capacité d’absorption interne déterminerait la capacité d’accès aux connaissances externes et cette dernière déterminerait la capacité de coopérer. Dans un deuxième temps, la thèse s’intéresse à l’influence de l’intensité de la coopération sur les performances de l’entreprise (output de l’innovation, productivité du travail, productivité globale des facteurs). Enfin, la thèse aborde la question de l’impact des performances de l’entreprise sur sa capacité d’absorption interne.