Auteur / Autrice : | Juan Javier Saavedra Mayorga |
Direction : | Ali Smida |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale économie-gestion Normandie (Caen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Normandie innovation marché entreprise consommation (Rouen ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Gérald Orange |
Examinateurs / Examinatrices : Ali Smida, Gérald Orange, Philippe Robert-Demontrond, Daniel Thiel, Ricardo Romero, Robert Le Duff | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Robert-Demontrond, Daniel Thiel |
Mots clés
Résumé
L’objet de cette thèse est de comprendre comment fonctionnent les mécanismes d’influence dans la relation de leadership et quel est leur effet sur les différents acteurs organisationnels. La proposition de base est que l’exercice du leadership peut être considéré comme un processus d’influence mutuelle, ayant un impact sur l’identité des individus concernés. Suivant les prémices des études critiques en management, un cadre théorique est développé permettant de concevoir le leadership comme une relation de pouvoir et comme un espace de construction d’identité. La composante empirique du travail est constituée de deux études de cas dans deux organisations colombiennes, ayant identifié dans chacune de celles-ci l'identité narrative des leaders, les tactiques d'influence utilisées par ceux-ci, la réaction que ces tactiques provoquent sur les collaborateurs, et la possibilité d'existence de relations réciproques d'influence. À partir des résultats il est possible de formuler cinq constatations sur l’influence dans les cas étudiés: 1. Dans le leadership l’influence se produit comme résultat de la cohérence entre le discours et l’action ; 2. Il existe une relation entre l’identité narrative du leader, la stratégie de pouvoir et les tactiques d’influence qu’il utilise ; 3. Les tactiques d’influence des leaders sont banales et diverses ; 4. Elles forment un patron identifiable ; et 5. Le collaborateur réagit d’une manière cohérente face à l’influence. Les résultats plaident pour une extension des limites du champ, pour le développement de recherches ayant un intérêt interprétatif et critique, et pour la revalorisation du rôle du collaborateur dans la vie organisationnelle.