Thèse soutenue

Les France des Chinois : l'impact des représentations sociales sur l'image de la France

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Auteur / Autrice : Chang Liu
Direction : Ronan CalvezZhitang Yang-Drocourt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études chinoises. Sociolinguistique
Date : Soutenance le 16/12/2014
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche bretonne et celtique (Brest, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Catherine Capdeville-Zeng
Examinateurs / Examinatrices : Ronan Calvez, Zhitang Yang-Drocourt, Catherine Capdeville-Zeng, Lihua Zheng, Jean-Claude Gardes, Dominique Colomb
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Capdeville-Zeng, Lihua Zheng

Mots clés

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Résumé

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Notre questionnement débute par la mise en lumière d’une contradiction concernant la situation florissante des échanges sino-français. Nous constatons d'un côté l'essor du français et des échanges multiples qui s’accompagnent de représentations positives de la France en Chine, et de l'autre, la difficulté d’intégration des Chinois en France qui induit une image moins positive. Notre projet de recherche doctoral porte sur l’impact des représentations sociales chinoises sur l’image de la France chez les Chinois francisants. Pour ce faire, notre étude se base sur une approche qualitative, provenant principalement des questionnaires préliminaires et des entretiens réalisés auprès de Chinois de profils variés. Cette étude nous a amenée à analyser les facteurs historiques et sociaux en Chine, qui interfèrent avec les représentations de la France chez les Chinois, et en font un élément déterminant dans leur choix de la France. Il ressort que certains intermédiaires chinois (des médias, des personnes, etc.) véhiculent des images embellies, mais néanmoins, simplifiées et figées de la France. En outre, dans le processus du choix de la France chez les enquêtés chinois, les motivations pragmatiques dominent. D’ailleurs, il existe une situation contradictoire dans l’enseignement et l’apprentissage du français en Chine qui permet d’expliquer le décalage entre la France rêvée et la France vécue. En même temps, un complexe d’infériorité au sujet du rapport sinooccidental apparaît à travers les analyses. Il se résume à une vision contradictoire qui englobe un désir et un refus de l’Occident.