L'industrie automobile à l'épreuve des voitures électriques : entre changement et continuité
Auteur / Autrice : | Axel Villareal |
Direction : | Andy Smith |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 20/11/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement d'accueil : Université Bordeaux-IV (1995-2013) - Institut d'études politiques de Bordeaux (Pessac, Gironde) |
Laboratoire : Centre Émile Durkheim - Science politique et sociologie comparatives (Pessac, Gironde) | |
Jury : | Président / Présidente : Antoine Roger |
Examinateurs / Examinatrices : Franck Aggeri, Bernard Jullien | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Dubuisson-Quellier, Pierre Muller |
Mots clés
Résumé
Cette thèse a pour objectif de participer à l’étude du changement des industries contemporaines et d’appliquer des outils de la science politique à l’analyse de l’économie. À travers l’étude du cas de la voiture électrique, nous nous interrogeons sur les causes des évolutions de l’industrie automobile. Notre hypothèse est que la construction du marché des voitures électriques entre 2008 et 2013 n’a pas produit la « Révolution » annoncée par les acteurs sociaux. Au contraire, elle a permis la reproduction des structures et des hiérarchies industrielles existantes. Pour le démontrer, ce travail tente de comprendre non seulement comment la question du développement des voitures électriques a été érigée au rang de problème public, mais aussi comment ce « problème » s’est institutionnalisé comme un cadre consensuel d’action des constructeurs automobiles. Par ce biais, nous mettons en lumière l’importance des croyances et des représentations collectives sur l’activité économique, dans l’optique de déconstruire le mythe de la « Seconde Révolution automobile ». En outre, notre travail montre que la science politique, et plus précisément l’analyse des politiques publiques et la sociologie de l’action publique, peut apporter des outils analytiques heuristiques et des réponses concrètes au fonctionnement des industries et du capitalisme contemporain. Par cette voie, cette thèse entend apporter une contribution aux questions que se posent sociologues, économistes et politistes sur le changement économique et les processus qui en sont à l’origine.