Thèse soutenue

Les compétences sociales et l'apprentissage coopératif au collège : enjeux et perspectives. Apprendre à coopérer pour réaliser un projet collectif en EPS et en Sciences Physiques

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Auteur / Autrice : Nicolas Epinoux
Direction : Lucile Lafont
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : S.t.a.p.s.
Date : Soutenance le 12/12/2014
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement d'accueil : Université Bordeaux-II (1971-2013)
Laboratoire : Laboratoire cultures, éducation, sociétés (Bordeaux)
Jury : Président / Présidente : Yvon Léziart
Examinateurs / Examinatrices : Alain Baudrit, Florence Darnis
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Saury, Jean-François Marcel

Résumé

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Le processus de définition des compétences clés en Europe et en France a fait des compétences sociales (CS) unpilier essentiel de la scolarité obligatoire. Après avoir tenté de faire le point sur les débats et les perspectives del’approche par compétences (APC) en éducation, nous proposons un cadre de compréhension des CS. Au-delàde ce travail de définition et d’examen de la littérature, notre recherche s’est engagée sur deux voies : identifierles enjeux inhérents aux CS et envisager des perspectives de formation pour ces dernières. Après avoir soulignéles intérêts des CS pour les élèves et les futurs citoyens, notre première contribution empirique a fait émerger unréel décalage entre les discours politiques et la réalité pédagogique. L’enjeu pour les CS est donc avant tout detrouver un réel terrain d’expression pédagogique dans l’enseignement du second degré en France. Les CS offrentdifférentes perspectives pour l’enseignement. Elles questionnent nos pratiques pédagogiques quant à la placeeffective des élèves et quant au choix des méthodes d’apprentissage. Le cadre théorique du socioconstructivismedans lequel nous positionnons notre travail de thèse, montre l’importance des interactions sociales pour faireapprendre. Plus particulièrement le courant de l’apprentissage coopératif (AC), qui fonde nos propositions, a faitla preuve de son efficacité comparativement aux méthodes individuelles (Johnson et Johnson, 2000). Cependant,si la coopération est un vecteur d’efficacité pédagogique, mettre ensemble ne suffit pas. Les études de Gillies(1996, 2002, 2006) soulignent la nécessité de proposer une formation à la coopération. A ce titre, l’apportprincipal de notre travail de thèse réside dans la proposition d’un exemple concret de formation à la coopérationau collège. Nous avons pu montrer que celle-ci avait dans une certaine mesure permis de faire évoluer lesconduites interactives des élèves en EPS et en Sciences Physiques (2ème contribution empirique).