Thèse soutenue

Propranolol dans les hemangiomes infantiles : tolérance et identification des voies thérapeutiques

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Auteur / Autrice : Sorilla Prey
Direction : Hubert Huard de Verneuil
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Cellulaire et Physiopathologie
Date : Soutenance le 17/12/2014
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Bordeaux)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement d'accueil : Université Bordeaux-II (1971-2013)
Laboratoire : Biothérapie des maladies génétiques inflammatoires et cancers (Bordeaux ; 2011-2021)
Jury : Président / Présidente : Alain Taïeb
Examinateurs / Examinatrices : Christine Leauté-Labrèze
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Boon, Guido Iaccarino

Mots clés

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Résumé

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L'hémangiome capillaire infantile (IH) est une tumeur vasculaire bénigne courante. Les formes sévères sont traitées depuis 2008 par propranolol bien que le mécanisme d’action reste à ce jour inexpliqué. La 1ère partie de ma thèse est une étude de tolérance chez les enfants traités par propranolol dans le cadre de l'ATU française. L'analyse de cette base de données prospective de 922 enfants a permis de confirmer la bonne tolérance du propranolol dans la population pédiatrique, et de cibler les situations à risque de complication. La 2e partie est une étude de la signalisation adrénergique à partir des tissus d'IH opérés. Tout d'abord, nous avons identifié par immunofluorescence les cellules exprimant les récepteurs béta-adrénergiques ADRB1, 2 et 3 : Nous avons observé une forte expression d'ADRB2 sur le mastocyte, et de manière plus modérée d'ADRB1 et 2 sur les vaisseaux. Ce profil d'expression était retrouvé quel que soit le degré d'involution de la tumeur, et était également observé sur des tumeurs vasculaires contrôles qui elles ne répondent pas au propranolol. Nous avons donc envisagé une activation des récepteurs ADRB propre aux IH prolifératifs. Cette hypothèse a été confirmée par la mise en évidence, de l'expression d'enzymes de synthèse des catécholamines et de marqueurs neuroendocrines sur les péricytes des IH prolifératifs, sur tissus inclus en paraffine et également péricytes d’IH mis en culture. La surexpression de HIF1-a sur ces cellules a conduit à tester l’effet du propranolol en hypoxie. Nous n’avons pas mis en évidence d'effet sur la prolifération cellulaire, mais par contre une inhibition de la sécrétion de VEGF induite par l’hypoxie.